16.7.08

Dépistage de l'utilisation drogues au volant

Après avoir été évalué sur le terrain, le test salivaire de dépistage de la prise de stupéfiants au volant (tels que le cannabis, les amphétamines, l'ecstasy, l'opium ou encore la cocaïne) a été distribué aux forces de l'ordre.

Le test retenu est celui qui comporte deux languettes qu'il faut frotter sur la langue. Elles sont mises ensuite dans une boîte où une réaction chimique se produit. En quelques minutes, les forces de l'ordre savent si l'individu a récemment consommé des stupéfiants mais également ceux qu'il a consommés. En cas de réaction positive, ce test sera complété par une prise de sang effectuée en milieu médical. Contrairement au test urinaire, le test salivaire ne sera pas positif si la consommation remonte à plus de 24 heures, puisque selon des expertises, c'est la consommation de stupéfiants dans les heures qui précèdent la conduite automobile qui serait à l'origine de 15% des accidents graves de la route et impliquée dans un quart des accidents dans les villes, au cours des nuits de week-end.

Dans une interview parue dans le Figaro le 2 juillet, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, annonce : "50 000 tests vont être distribués cet été". Très simple à mettre en oeuvre, ce test consiste à recueillir, à l'aide d'une languette, la salive du conducteur. Au bout de quelques minutes, "la couleur change si des traces de drogue sont détectées", explique Michèle Alliot-Marie. En cas de contrôle positif, une prise de sang doit être effectuée pour confirmer l'absorption de stupéfiants et constituer l'infraction.

Jusqu'à maintenant, le dépistage de drogue était réalisé grâce à des tests urinaires, qui exigent la présence d'un médecin et l'installation d'un camion en bordure de route. Ce dispositif, lourd et compliqué, rend en pratique difficile le dépistage de masse des stupéfiants.

Résultat, en 2006, 21 000 dépistages de drogue ont été réalisés (contre 9 millions de contrôles alcool !).

L'association Prévention Routière attendait depuis plusieurs années la mise en place d'un dispositif de dépistage "instantané" des drogues, à l'instar de l'éthylotest pour l'alcool. L'arrivée des tests salivaires va permettre d'accroître considérablement le nombre de contrôles préventifs, ce qui devrait avoir un effet dissuasif sur les conducteurs. Cependant, en cas d'accident ou de trouble manifeste du comportement, l'association Prévention Routière estime que les forces de l'ordre ne pourront pas se contenter de ces tests, qui manquent de sensibilité. Il sera alors nécessaire de revenir à la procédure actuellement en vigueur (analyse d'urine + analyse de sang).

On estime que le nombre annuel de victimes imputable au cannabis serait de l'ordre de 230 tués par an sur les routes, dont une grande part de moins de 25 ans. Le risque d'être responsable d'un accident mortel est multiplié par 1,8 pour les conducteurs sous influence du cannabis et par 14 pour les conducteurs positifs à la fois au cannabis et à l'alcool. (Source : Enquête SAM, « Stupéfiants et Accidents Mortels de la circulation routière », Ministère de la Santé - OFDT)

Sources
Net IRIS
Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports

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8.7.08

Trouble muscuslo-squelettiques et Informatique

Depuis la campagne télévisuelle sur les TMS, beaucoup se demandaient si les nombreux salariés utilisant un ordinateur pouvaient être affectés par ces troubles physique. Jusqu'à présent aucune étude n'vait été réallisée sur ce sujet. Et bien, il semble que c'est fait puisque la première étude vient d'être réalisée par un chercheur néerlandais.

Les personnes qui travaillent longtemps sur ordinateur n'ont pas plus de risque d'un RSI ('repetitive strain injury' ou TMS - trouble musculo-squelettique), affirme une étude de Stefan Ijmker, chercheur au centre médical universitaire d'Amsterdam.

Ijmker est le premier à mener aux Pays-Bas une étude sur le fameux RSI ou troubles musculo-squelettiques. Durant deux ans, il a suivi 2.000 employés de bureau dont il a enregistré les temps de travail passés sur ordinateur.

L'étude fait ressortir que les douleurs aux bras et aux épaules ressenties ne sont pas liées à l'utilisation intensive de l'ordinateur.

En fait, les employés ayant une faible considération de leur travail ou peu de variations dans leurs tâches sont plus enclins à souffrir de TMS, de même que les personnes qui utilisent simultanément le PC et le téléphone, qui continuent à travailler durant leur pause de midi ou qui s'impliquent trop étroitement dans leur travail.

A confirmer (sans doute) par d'autres études ....

Sources et crédits
Data News
Le Vif/L'Express

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1.7.08

Le stress au travail

Dans l’Union européenne, le stress lié au travail occupe, après les douleurs dorsales, la deuxième place parmi les problèmes, les plus communs, de santé liés au travail. Il affecte 28% des travailleurs européens1. Le stress au travail peut résulter de risques psychosociaux tels que la conception, l’organisation et la gestion du travail, par exemple: l’inadéquation entre la
quantité de travail demandé et le nombre de personnes pour le réaliser ou des problèmes tels que la violence et le harcèlement sur le lieu du travail.

Certains risques physiques, comme le bruit et la température, peuvent également provoquer le stress au travail. La prévention du stress au travail figure parmi les objectifs fixés dans la communication de la Commission relative à la nouvelle stratégie en matière de santé et de sécurité au travail, fatigue et maladies cardiaques. En outre, il entraîne des perturbations tout à fait considérables sur le plan de la productivité, de la créativité et de la compétitivité. En fait, chacun d’entre nous peut être victime de stress lié au travail, dans n’importe quel secteur et quelle que soit la taille de l’entreprise. ... / ...

C'est l'introduction du rapport de l'agence europénne pour la sécurité et la santé au travail concernant le stress au travail

Très récemment le Ministère du Travail missionait la commission stress ANDRH pour réfléchir à ce grave problème de santé. Des groupes de travail sont en cours de construction et devront engager leurs travaux rapidement et en exposer les premiers éléments pour la prochaine réunion au ministère, le 19 septembre 2008. D’autres réunions de travail seront constituées sur la fin 2008 et début 2009. L’aboutissement collégial permettra de mettre en œuvre un panel d’actions concrètes et réalistes qui serviront aussi de base aux futurs échanges avec les partenaires sociaux. Plus d'information sur le site de l'ANDRH

On pourra lire également un rapport du bureau international du travail (BIT) "Le stress dans le monde du travail" qui présente avec beaucoup de sérieux le coût social et économique du stress. Extrait : "Le stress est devenu l'un des plus graves problèmes de notre temps: il met en péril la santé physique et mentale des individus et, en outre, il coûte très cher aux entreprises et à l'économie nationale. Aux Etats-Unis, par exemple, le stress coûterait à l'industrie quelque 200 milliards de dollars par an - à cause de l'absentéisme, des pertes de productivité, des indemnités de l'assurance santé et des frais médicaux directs. Au Royaume-Uni, on estime que le coût du stress - maladie, baisse de la productivité, mouvements de personnel, décès prématurés -pourrait représenter jusqu'à 10 pour cent du PNB." Etude BIT

Sources et Crédits
Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail
Association Nationale des Directeurs de Ressources Humaines
Bureau international du travail

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